Tandis que l’actualité du monde tonne, parler de l’automne nous offre un petit répit. Ninja, l’esprit poétique, ne cède par à la langueur monotone du moment. Quand vient la saison des colchiques, la voilà qui devient championne de rimes en « onne ».

Par Ninja 

L’automne : Cela me passionne, me talonne… J’actionne !

A l’automne : J’ai des problèmes d’hormones, je ne veux plus voir personne, je ne réponds plus au téléphone qui sonne…

A l’automne : Je deviens chat, je me pelotonne, je ronronne. Ça bouillonne dans ma tête, et plus rien ne raisonne…

A l’automne : J’entame ma bonbonne de bonnes choses, et notamment du minestrone et du bacon.

A l’automne : Peut-être que cela t’étonne ? Mais je ne plus voir ta mère ! Oui, la Simone qui n’entend rien, même avec son sonotone ! Et d’une histoire, elle en fait des tonnes ! Oui, la Simone qui vient tout droit de Lisbonne. Elle a les « portugaises ensablées » et déraisonne. Toute la journée, elle danse le charleston, le madison et rugit comme une lionne. De plus, les « bourdes », elle les collectionne.

A l’automne : Je préfère manger à la cantine avec Léone. Au moins, elle en a de bonnes et « déconne » de joie, d’émoi… J’en frissonne.

A l’automne : Je retouve mes icônes littéraires que je sélectionne.

Je lis du Stevenson, du Stephanson, du Tony Morisson, du Emily Dickinson.

A l’automne : Je sélectionne aussi mes films avec Charlton Heston, Charles Bronson, Jack Nicholson, Sharon Stone… Sans oublier les Dalton.

A l’automne : Je me délecte de musiques qui détonnent.

J’écoute Charden et Stone, Elton John, Ennio Morricone, Sergio Leone, Nina Simone, Jane Manson, parfois du Mendelssohn. Et je n’oublie pas les voix des présidents Johnson et Nixon. 

Oui, pour moi l’automne est loin d’être monotone !